29 juin 2016

la Route du Sable (9 photos)

1) alors que je passais sur la voie expresse pour me rendre au moulin de Kergaeric (voir mon post précédent), j'ai aperçu des vieux gréements qui remontaient L'Aulne... chouette, après ma visite du moulin, je suis allé à Guily-Glas en Port-Launay où se trouve la 1ère écluse du canal de Nantes à Brest. Déjà, quelques bateaux participant à La Route du Sable sont dans le sas de l'écluse.


2) j'ai décidé de me diriger vers l'aval par le chemin que j'empruntais aux beaux jours pour piqueniquer lors de mes pauses de midi quand je travaillais à Chateaulin.

3) arrivé près du quai où les sabliers débarquaient... le sable à 1km en aval de l'écluse, je m'installe pour voir passer les bateaux, certains progressant aux avirons, d'autres à la voile... et d'autres, au moteur aidé par les voiles... à moins que ce ne soit l'inverse ;)

4) ce n'est pas "La Belle Plaisance" de Bénodet mais c'est aussi beau

5) avec la légère, très légère brise, toutes voiles dehors...

6) même la Marine Nationale participe ;)

7) Loch Monna

8) voir une video, quoi hein

9) affaler la grand-voile

le quai des sabliers est là :

27 juin 2016

visite de la minoterie de Kergaeric à Pont De Buis (8 photos)

1) lors des journées du patrimoine de pays et des moulins, je me suis présenté à la porte du moulin, ou plutôt de la minoterie,de Kergaeric à Pont De Buis que l'on voit en contrebas de la voie express quand on va de Quimper à Brest à 1 km environ après avoir franchi la Douphine juste à son confluent avec l'Aulne.
 il n'y avait personne quand je suis arrivé mais le chien du meunier,  de l'autre côté du bassin de retenue, a sonné l'alarme et une dame est arrivée et à laquelle j'ai  dit mon  souhait de visiter le moulin.  une minute plus tard, l'ancien meunier est arrivé en passant sur la passerelle franchissant le bassin de retenue. J'étais son premier visiteur de la journée et il avait l'air content. Je lui ai tout de suite expliqué mon intérêt pour les moulins à cause de mes nombreux ancêtres meuniers  et/ou fourniers (qui autrefois cuisaient dans le four banal le pain préparé par les fermières des environs ou de la banlieue… moulin banal, four banal, banalité… nuit du 4 août…) du côté de mon grand-père paternel qui était lui-même boulanger, marchand de farine et de son.
Ici,  pas de meules,  mais des appareils à cylindre plus modernes et plus efficaces mais fournissant une farine moins diététique et nutritive selon certains avis. À l'intérieur de ces appareils, grosso modo, il y a deux cylindres striés tournant l'un contre l'autre afin d'écraser les grains entre eux,  vraiment grosso modo,  l'explication...  ces 4 appareils se déclinent  en broyeur, claqueur et convertisseur pour obtenir une farine de plus en plus fine.


2) Cette minoterie n'est plus exploitée depuis environ 30 ans. Comme sur la première photo, vous pouvez voir des tubes, beaucoup de tubes. Ce sont les tubes du système pneumatique du circuit de transport des grains et de la farine qui a remplacé  un système plus ancien de transport des grains et de la farine par godet à l'intérieur de conduit en bois. Sur la première photo on voit d'ailleurs des tubes « branchés » sur des  anciens conduits en bois. nous somment au premier étage au-dessus des appareils à cylindre et en dessous du plansichter.

3)  À l'étage au-dessus, le plansichter, une espèce de coffre de bois à l'intérieur duquel sont empilés des tamis de plus en plus fin afin de trier le son et les différents stades de la mouture, semoule, farine. Ce plansichter  est suspendu, souvent par des baguettes en bois, ici il semble que ce soit des câbles, afin de rester mobile… et l'ancien meunier m'a proposé de le mettre en route après m'avoir montré toute une série de tamis allant du plus grossier en métal jusqu'au plus fin en nylon.

4)  J'ai fait en sorte que la vitesse d'obturation ne soit pas trop rapide afin de pouvoir  mettre en évidence le tremblement du plansichter. Je devais avoir six ou sept ans quand j'ai visité  le moulin d'un client de mon père et le tremblement de plansichter  m'avait beaucoup impressionné (voir une vidéo ici).  selon le tri fait par les tamis, le grain plus ou moins moulu retourne faire un tour par les tuyaux dans les appareils à cylindre.

5)  encore un étage et nous sommes sous le toit avec notamment des machines pour nettoyer le grain des petits cailloux et autres insectes non désirés, etc.

6)  partout des courroies, traversant même les planchers, pour faire tourner toutes ces machines à la seule force hydraulique. Près de la fenêtre, on voit un tamis très, très grossier. 

7)  descendons au sous-sol pour voir la turbine, moins impressionnante et poétique qu'une roue à aube ou à pirouette mais sûrement plus efficace.

8)  l'ancien meunier a été fier de me présenter les maquettes des différents types de moulins qu'il a réalisées.  On a encore discuté quelques instants,  et il  m'a notamment expliqué qu'à la fin de sa carrière, la rentabilité  de la minoterie n'étant pas vraiment formidable, il a dû  y adjoindre une activité de revente, de grossiste. Un jour, voulant tester un boulanger qui autrefois utilisait sa farine et qui était passé à la [soit disant] "meilleure" farine des Grands Moulins de Paris pour lesquels  il faisait office de grossiste, il a transvasé dans des sacs marqués à son nom de la  farine des Grands Moulins de Paris...  Evidemment,  le boulanger a trouvé cette farine [soit disant] "artisanale" nettement moins bonne que la farine industrielle des Grands Moulins de Paris qu'il utilisait dorénavant.  L'habit ne fait pas le moine mais le sac de farine ferait-il la farine ? 

J'ai eu un peu l'impression de le sortir de sa sieste quand je suis arrivé et je n'ai pas osé rester trop longtemps  notamment pour faire les photos surtout prises à des fins documentaires  avec un éclairage pas évident et peu de recul parfois.  J'aurais bien aimé prendre mon temps, en utilisant le trépied, pour faire une sorte d'urbex  de cette industrie artisanale pratiquement disparue. J'aurais bien aimé par exemple photographier la grosse machine à coudre qui servait  à confectionner les sacs de toile pour livrer la farine, le pochoir au nom de la minoterie pour en peindre le logo la réclame sur les sacs de toile, capter des détails des anciennes machines, etc.

Mais bon,  j'ai beaucoup apprécié cette visite.  si le sujet vous intéresse, voici une autre vidéo qui me plaît bien. 

C'est là :

24 juin 2016

soir à Ile-Tudy (7 photos)

1) soirée foot avec un match de l'Allemagne contre je ne sais plus quel pays... pas grand monde dans les rues ou sur les quais... tranquille pour une pose de 25 secondes au bord de l'eau, .


2) un peu plus tard en 1/250ème de seconde

3) plus tôt alors que je viens de descendre du quai par un des escaliers aux marches creusées par le passage des gens mais sans doute aussi par la mer et les galets projetés par celle-ci à marée haute et tempête.

4) vers l'est, Bénodet, Fouesnant, Trégunc...

5) en format portrait avec une pose de 20 secondes, entre les 2 premières photos de l'article, ci-dessus.

6) panorama (à voir ici en 3 000 px de large). J'estime l'angle à 150° environ sur la photo satellite ci-dessous :



7) plus tard, côté Rivière de Pont-L'Abbé près de la digue de Kermor, , après le coucher du soleil

22 juin 2016

sur le chemin de halage : arum, rose, digitale, églantine (11 photos)

1) balade matinale à vélo le long du canal de Nantes à Brest, à Chateaulin. Euh... j'ai franchi une limite "terrain privé", non clos, pour avoir ce point de vue... promis, je ne le referai plus... enfin... on verra...


2) j'ai commencé ma balade à Penn ar Pont près de l'écluse de L'Aulne (carte) en me dirigeant vers l'aval

3) reflet en arrivant à Chateaulin

4) en revenant sur mes pas tours de roue, j'étais plus attentif aux fleurs

5) près d'une écluse, sauvages ? cultivés ? ces arums étaient sur la berge du canal, pratiquement "les pieds dans l'eau".

6) arum et liseron... ils ont l'air de bien s'entendre

7) c'est l'époque des digitales et j'ai l'impression qu'il y en a beaucoup cette année.

8) un peu au dessus de Penn ar Pont, arrêt à la chapelle de Kerluhan où les églantines m'ont interpellé quelque part alors que je passais devant le mur de l'enclos

9) sur fond de calvaire #1

10) sur fond de calvaire #1

11) sur fond de calvaire #1

Evidemment, j'ai mis à jour mes pages #responsive consacrées au canal de Nantes à Brest et aux fleurs 

la chapelle est là :

20 juin 2016

j'ai beaucoup appuyé sur le déclencheur, ce week-end (4 photos)

1) tout d'abord, samedi après-midi, au moulin de Kergaeric à Pont de Buis : les 4 appareils à cylindres en inactivité depuis une trentaine d'années.


2) et à 1 ou 2 km du moulin, les voiliers de La Route des Sables remontaient L'Aulne jusqu'à Port-Launay : ici sur L'Aulne maritime à 1 km environ en aval de la 1ère écluse du canal de Nantes à Brest

3) dimanche matin à Carhaix : épreuve de dressage du concours 29S d'utilisation du cheval breton ; il y avait 2 tandems

4) tant qu'à être dans le secteur, pause déjeuner à la Vallée des Saints à Carnoët : ici, Saint Milio, tenant sa tête dans les mains ; avant de revenir à Carhaix pour l'épreuve de maniabilité.

17 juin 2016

au Port Rhu à Douarnenez (5 photos)

1) 33 tours ou 45 tours microsillon ? ou "miroir, mon beau miroir..."... marée haute dans le Port Rhu et la pose de 40 secondes met en évidence les petits tourbillons des courants entre les épaves pratiquement imperceptibles "à l'œil nu". J'aime capter ces micros maëlstroms sur la mer ou sur les rivières comme sur l'Odet ici ou .


2) invitation à une pause... après la pose ;)

3) sol y sombra...

4) depuis la passerelle, les ducs d'Albe à moins que ce ne soient des bricole ? que ce soit l'un ou l'autre, je les préfère de nuit, vert et rouge

5) transparence


15 juin 2016

moulin à pirouette de Treouzien à Plouhinec (6 photos)

1) Je vous ai présenté l'extérieur du Moulin il y a quelques semaines et aujourd'hui, voici l'intérieur avec notamment ci-dessus l'ensemble du mécanisme pour moudre le grain alors qu'à côté, une seconde pirouette fait tourner une génératrice d'électricité. Lorsque la vanne est ouverte (voir sur la photo numéro 5), l'eau arrive dans une goulotte et vient frapper les cuillères de la pirouette, faisant donc tourner celle-ci. Au-dessus,  la meule dormante  et la meule tournante  se trouvent dans l'archure, le coffre de bois au-dessus duquel on aperçoit la trémie, notamment.

le moulin est visitable de 10H à 12H et de 14H à 18H + d'info

Par ailleurs, le week-end prochain les 18 et 19 juin, ont lieu les journées du patrimoine de pays et des moulins dont vous trouverez ici le programme pour la Bretagne avec notamment un certain nombre de moulins ouverts à la visite.



2)  le grain est chargé dans la trémie et s'écoule progressivement  par gravitation dans l'auget qui est agité régulièrement par le système de cames  du babillard se trouvant au sommet de l'axe de rotation  de la meule courante (voir un gif animé). De l'auget,  le grain tombe donc par l'œillard  percé au centre de la roue courante  pour être moulu entre celle-ci et la meule dormante, la farine étant évacuée vers la circonférence par la force centrifuge.   on peut régler l'écartement entre les deux meules  en actionnant la manivelle pour régler la crapaudine (voir le plan sur la photo numéro quatre et voir quelques explications à propos des meules)

 
3)  la pirouette  actionnant la génératrice d'électricité, à l'arrêt

4) explication

plus facile de comprendre le mécanisme, pirouette, babillard... avec cette vidéo de 3 mn présentant le moulin

5)  à l'extérieur : on voit notamment les deux vannes régulant l'accès de l'eau aux 2 pirouettes situées en contrebas.

6) un autre point de vue de l'extérieur du moulin construit vers 1800, pas très ancien donc  et restauré ces dernières années.

C'est là :