08 juillet 2016

cheval breton - attelages à Carhaix, en noir et blanc (12 photos)

1) Qu'ils sont beaux ! Le 19 juin dernier, s'est  déroulé à Carhaix,  le concours  d'utilisation 2016 pour le Finistère Sud. Concours d'utilisation ??  ce sont des épreuves de dressage et de maniabilité pour des attelages mais aussi une épreuve de traction (grosso modo, il s'agit de tracter un traîneau de plus en plus lourd) que je n'ai pas suivie cette année. Le dressage consiste à  faire évoluer son attelage sur un parcours déterminé à différentes allures alors que  pour la maniabilité, le meneur ou la meneuse doit faire franchir différentes portes ou obstacles à son attelage  le plus rapidement possible sans évidemment, bousculer les portes.
2) backstage

3)  Landivisiau, je me souviens de voir passer des bandes de chevaux dans la rue dans les années 60, époque où il y avait encore quelques marchands de chevaux, notamment autour du champ de foire, mais pas encore beaucoup de bétaillères pour transporter les chevaux. Si mon intérêt pour les chevaux bretons n'est pas inné, il a sans doute été acquis  au cours de ma jeunesse.

4) échauffement avant l'épreuve de dressage

5)  autour de la carrière

6) concentration

7)  un des deux tandems participant à l'épreuve

8)  bien ensemble pour la dernière diagonale de l'épreuve de dressage... impression de légèreté...

9)  l'après-midi, épreuve de maniabilité avec notamment cet obstacle à angle droit

10)  passer la porte sans faire tomber les balles en équilibre instable au sommet des cônes, sinon,  une pénalité de quelques secondes est rajoutée au temps… anticiper déjà l'obstacle suivant... ne pas traîner tout en ne bousculant pas les portes pour gagner

11) blues brothers ? I need you, you, you ;)

Pour le Finistère nord, le même concours se déroulera le 24  juillet prochain à Saint Thégonnec et en principe, j'y serai présent comme j'ai assisté à divers concours précédemment


12) il y a 5 ans à Bannalec : sauf erreur, la meneuse de la photo 4 et le meneur "Blues Brother" ;)  je retrouve toujours les mêmes  personnes dans les concours de cheval breton.

06 juillet 2016

la Vallée des Saints à Carnoët - en noir et blanc (12 photos)

1) Malo et Samzun en granit breton comme toutes les statues de la Vallée des Saints.


2) Samzun et Malo

3) Idi, Tudeg au milieu

4) Brandan

5) Maodez et Goustan

6) Melar

7) Tudi et Korneli

8) Milio et Eflamm

9) Korneli

10) Eflamm

11) Koupaïa

12) Guen

il y a bien d'autres photos dans la galerie du mois de juillet 2016.

03 juillet 2016

la Vallée des Saints à Carnoët - en couleur (14 photos)

1) tout d'abord, Anne et Yves, forcément, les saints-patrons de la Bretagne. Le 19 juin, j'étais à  Carhaix  pour le concours Finistère Sud d'utilisation du cheval breton et dont je n'ai pas encore fini de traiter les photos. Pendant la pause de midi entre l'épreuve de dressage du matin et celle de maniabilité de l'après-midi, je me suis rendu à Carnoët  pour ma première visite à la Vallée des Saints. Certes, ce n'est pas la meilleure heure pour la lumière  et j'y retournerai sûrement au tout début de journée à l'automne. J'ai été surpris du nombre  important de visiteurs à cette heure du déjeuner dominical.


2) Voici la trace relevée par mon GPS de ma  déambulation entre les statues et notamment la motte féodale autour de laquelle sont installées  les statuts des saints fondateurs des évêchés de Bretagne.

3) Tudeg : Je me suis installé quelque secondes sous ses mains et un frisson a parcouru mon dos, un peu comme quand je me "colle" au tronc d'un chêne.

4) Goustan

5) panorama en 3 000 px de large ici

6) Turiau, ou Thivisio jeune,  alors qu'il gardait ses moutons, son chapeau sur le pied.

 
7) Ronan  Et plus loin Kado 

8) Konogan

9) Telo et Arzhel

10) panorama depuis la motte féodale en 3 000 px

11) Trifin

12) Samzun

13) en-cours

14) en-cours

 >> Pour des photos de la Vallée des Saints en noir et blanc, voir l'article suivant

la motte castrale est là :

29 juin 2016

la Route du Sable (9 photos)

1) alors que je passais sur la voie expresse pour me rendre au moulin de Kergaeric (voir mon post précédent), j'ai aperçu des vieux gréements qui remontaient L'Aulne... chouette, après ma visite du moulin, je suis allé à Guily-Glas en Port-Launay où se trouve la 1ère écluse du canal de Nantes à Brest. Déjà, quelques bateaux participant à La Route du Sable sont dans le sas de l'écluse.


2) j'ai décidé de me diriger vers l'aval par le chemin que j'empruntais aux beaux jours pour piqueniquer lors de mes pauses de midi quand je travaillais à Chateaulin.

3) arrivé près du quai où les sabliers débarquaient... le sable à 1km en aval de l'écluse, je m'installe pour voir passer les bateaux, certains progressant aux avirons, d'autres à la voile... et d'autres, au moteur aidé par les voiles... à moins que ce ne soit l'inverse ;)

4) ce n'est pas "La Belle Plaisance" de Bénodet mais c'est aussi beau

5) avec la légère, très légère brise, toutes voiles dehors...

6) même la Marine Nationale participe ;)

7) Loch Monna

8) voir une video, quoi hein

9) affaler la grand-voile

le quai des sabliers est là :

27 juin 2016

visite de la minoterie de Kergaeric à Pont De Buis (8 photos)

1) lors des journées du patrimoine de pays et des moulins, je me suis présenté à la porte du moulin, ou plutôt de la minoterie,de Kergaeric à Pont De Buis que l'on voit en contrebas de la voie express quand on va de Quimper à Brest à 1 km environ après avoir franchi la Douphine juste à son confluent avec l'Aulne.
 il n'y avait personne quand je suis arrivé mais le chien du meunier,  de l'autre côté du bassin de retenue, a sonné l'alarme et une dame est arrivée et à laquelle j'ai  dit mon  souhait de visiter le moulin.  une minute plus tard, l'ancien meunier est arrivé en passant sur la passerelle franchissant le bassin de retenue. J'étais son premier visiteur de la journée et il avait l'air content. Je lui ai tout de suite expliqué mon intérêt pour les moulins à cause de mes nombreux ancêtres meuniers  et/ou fourniers (qui autrefois cuisaient dans le four banal le pain préparé par les fermières des environs ou de la banlieue… moulin banal, four banal, banalité… nuit du 4 août…) du côté de mon grand-père paternel qui était lui-même boulanger, marchand de farine et de son.
Ici,  pas de meules,  mais des appareils à cylindre plus modernes et plus efficaces mais fournissant une farine moins diététique et nutritive selon certains avis. À l'intérieur de ces appareils, grosso modo, il y a deux cylindres striés tournant l'un contre l'autre afin d'écraser les grains entre eux,  vraiment grosso modo,  l'explication...  ces 4 appareils se déclinent  en broyeur, claqueur et convertisseur pour obtenir une farine de plus en plus fine.


2) Cette minoterie n'est plus exploitée depuis environ 30 ans. Comme sur la première photo, vous pouvez voir des tubes, beaucoup de tubes. Ce sont les tubes du système pneumatique du circuit de transport des grains et de la farine qui a remplacé  un système plus ancien de transport des grains et de la farine par godet à l'intérieur de conduit en bois. Sur la première photo on voit d'ailleurs des tubes « branchés » sur des  anciens conduits en bois. nous somment au premier étage au-dessus des appareils à cylindre et en dessous du plansichter.

3)  À l'étage au-dessus, le plansichter, une espèce de coffre de bois à l'intérieur duquel sont empilés des tamis de plus en plus fin afin de trier le son et les différents stades de la mouture, semoule, farine. Ce plansichter  est suspendu, souvent par des baguettes en bois, ici il semble que ce soit des câbles, afin de rester mobile… et l'ancien meunier m'a proposé de le mettre en route après m'avoir montré toute une série de tamis allant du plus grossier en métal jusqu'au plus fin en nylon.

4)  J'ai fait en sorte que la vitesse d'obturation ne soit pas trop rapide afin de pouvoir  mettre en évidence le tremblement du plansichter. Je devais avoir six ou sept ans quand j'ai visité  le moulin d'un client de mon père et le tremblement de plansichter  m'avait beaucoup impressionné (voir une vidéo ici).  selon le tri fait par les tamis, le grain plus ou moins moulu retourne faire un tour par les tuyaux dans les appareils à cylindre.

5)  encore un étage et nous sommes sous le toit avec notamment des machines pour nettoyer le grain des petits cailloux et autres insectes non désirés, etc.

6)  partout des courroies, traversant même les planchers, pour faire tourner toutes ces machines à la seule force hydraulique. Près de la fenêtre, on voit un tamis très, très grossier. 

7)  descendons au sous-sol pour voir la turbine, moins impressionnante et poétique qu'une roue à aube ou à pirouette mais sûrement plus efficace.

8)  l'ancien meunier a été fier de me présenter les maquettes des différents types de moulins qu'il a réalisées.  On a encore discuté quelques instants,  et il  m'a notamment expliqué qu'à la fin de sa carrière, la rentabilité  de la minoterie n'étant pas vraiment formidable, il a dû  y adjoindre une activité de revente, de grossiste. Un jour, voulant tester un boulanger qui autrefois utilisait sa farine et qui était passé à la [soit disant] "meilleure" farine des Grands Moulins de Paris pour lesquels  il faisait office de grossiste, il a transvasé dans des sacs marqués à son nom de la  farine des Grands Moulins de Paris...  Evidemment,  le boulanger a trouvé cette farine [soit disant] "artisanale" nettement moins bonne que la farine industrielle des Grands Moulins de Paris qu'il utilisait dorénavant.  L'habit ne fait pas le moine mais le sac de farine ferait-il la farine ? 

J'ai eu un peu l'impression de le sortir de sa sieste quand je suis arrivé et je n'ai pas osé rester trop longtemps  notamment pour faire les photos surtout prises à des fins documentaires  avec un éclairage pas évident et peu de recul parfois.  J'aurais bien aimé prendre mon temps, en utilisant le trépied, pour faire une sorte d'urbex  de cette industrie artisanale pratiquement disparue. J'aurais bien aimé par exemple photographier la grosse machine à coudre qui servait  à confectionner les sacs de toile pour livrer la farine, le pochoir au nom de la minoterie pour en peindre le logo la réclame sur les sacs de toile, capter des détails des anciennes machines, etc.

Mais bon,  j'ai beaucoup apprécié cette visite.  si le sujet vous intéresse, voici une autre vidéo qui me plaît bien. 

C'est là :