matinée au fil de L'Ellez §1 (10 photos)

1) tout d'abord, étant en avance pour mon rdv à la chapelle de Saint-herbot, je m'arrête un quart d'heure au chaos de Mardoul à Loqueffret : brume alors que le soleil est encore bas au dessus des arbres, là-bas.

2) bien sûr, je suis allé jusqu'aux "cuves" de granite... à sec... le courant dans le lit principal de la rivère est à peine perceptible... grand calme dans ce chaos... le soleil est un peu plus haut quand je repasse la passerelle / gué

3) au rdv à la chapelle, je retrouve Danièle et nous prenons ma voiture pour nous rapprocher à 250/300 m du chaos de Saint-Herbot... gaffe, ça glisse... comme toujours...

4) Danièle s'installe tout en bas ; je prends un peu de hauteur... j'ai monté mon uga 9-18mm pour lequel je n'ai qu'un filtre gris neutre ND1000 au bon diamètre... Je crois que j'ai retiré le filtre après 3 essais... Danièle est passée du ND400 au ND8 très vite, aussi.

5) avant de redescendre tout en bas : de temps en temps, une nappe de brouillard descend au dessus des chutes

6) heure matinale, encaissement du lieu, brume... on peut se passer de filtre pour faire des poses de 2 à 3 secondes pour la plupart

7) un fantôme... tient, il ne me ressemble pas, celui-ci... d'habitude, c'est vraiment mon sosie

8) reprenons un peu de hauteur... du haut du trépied déployé

9) un peu plus de luminosité maintenant et j'essaie une pose de 30 s avec le filtre bien sûr et en montant à iso 400

10) je me déplace vers la gauche pour avoir ce 1er plan de feuilles flottantes alors que Danièle a pris un peu de hauteur....

11H, on a fait le tour de ce spot, du moins de ce qui est [relativement] accessible... on remonte...

En préparant cet article, j'écoute le cd I'm your fan (the songs of Leonard Cohen by) REM, J. Cale, G. Oryema, etc publié par les Inrock. en... déjà ?? 1991

L'Odet à Quimper (11 photos)

1)  le 16 octobre à 8h12, le soleil n'est pas encore levé.  J'aime bien le reflet des tours de Saint Corentin sur l'Odet légèrement ondulé par le flux  de la marée  montante.

2)  plus tôt à 7h32, la pleine lune était encore bien présente.

3)  7h57, la Lune tire sa révérence…

4)  8h01, vers le Levant

5)   zigzag et goéland ou mouette

6)  même jour en fin d'après-midi, marée haute depuis la passerelle du Cap-Horn

7)  rempli à ras bord...  le temps de la marée haute...

8)  depuis le pont du palais

9)  deux jours plus tôt, au Stangala en amont de Quimper : vraiment très peu d'eau et à certains endroits on peut descendre dans le lit de la rivière en chaussures de randonnée.  Dommage que la végétation soit encore bien verte.

10)  pratiquement pas de courant

11)  le bon côté du niveau bas de l'eau, c'est la possibilité d'avoir des points de vue inhabituels, la plupart du temps, inaccessibles.

Retour sur l'île de Sieck... encore ! (12 photos)

1)  trois jours après ma précédente visite à pied et sous le crachin sur l'île,  j'y retourne, cette fois-ci à vélo et sous un ciel  pratiquement bleu. Je ne m'arrête pas en chemin et je file directement vers le port. Les pavés du môle sont vraiment très déchaussés et là, je suis pratiquement à la limite de la zone accessible, le quai et la cale étant effondrés ou risquant de s'effondrer, au-delà.

2)  La batterie où étaient initialement installées 2 pièces de 8  devant interdire tout débarquement en chaloupe dans la baie de Sieck où tout à l'heure, je photographierai  les chevaux à l'entraînement.

3)  vue de l'extérieur. Dans mes souvenirs d'enfance, il n'y a pas grand place pour ces vestiges du passé défensif contre « les maudits Saxons ». Ce sont surtout les parties de pêche à la crevette lors des grandes marées, les pique-niques en haut de la grève du port près des tamaris qui sont bien présents dans ma mémoire…

4)  panorama avec à droite l'ancien corps de garde  et tout au fond là-bas, le phare de l'île de Batz

5)  le permis de construire pour la rénovation du corps de garde tel qu'il était il y a quelques siècles a été octroyé aux propriétaires. Il prévoit également la destruction d'une annexe construite par les occupants lors de la seconde guerre mondiale.

6)  en haut de la grève du port, il ne reste plus grand-chose des anciens bateaux de pêche qui ont fini là leur carrière. Il y a un demi-siècle, les carcasses de certains d'entre eux étaient pratiquement complètes (un peu plus tôt, vers 1950, vu du ciel, on les devine bien). Vous sentez l'odeur du tamaris, à gauche ?

7)  Un  « serpent de mer » échoué dans le port semble intéresser les oiseaux de mer

8)  je ne me risquerai pas sur cet escalier du môle

9)  un panorama de pratiquement 180° du haut de la grève du port

10)  retour au Dossen : comme pratiquement tous les matins, des trotteurs sont à l'entraînement sur la plage

11)  sur fond de l'île de Sieck

12)  miroir… je me souviens d'un meeting aérien dans les années 60 sur cette plage quand soudain, le brouillard est arrivé… et...

une carte postale adressée par ma sœur à une copine ( comment cette carte est-elle revenue dans la famille ?) dans les années 60. Cet été là, nous logions dans quelques pièces de la maison gribouillée par ma sœur, juste derrière la dune au tiers gauche. C'était le paradis et en ce qui concerne Le Dossen,  c'était mieux avant ;)

Je n'ai pas oublié de rincer mon vélo à la fin de ma balade :)

la batterie est située là :

Brignogan - Pontusval - Beg Pol : 5 minutes d'arrêt... et puis Cléder à Croac'h Zu (10 photos)

1) En fait, je suis resté bien plus longtemps que cinq minutes sur la grève pour photographier le phare de Pontusval alors que la mer continue de monter.

2)  d'abord d'assez loin

3)  puis de plus près, en me faufilant entre les gros rochers  près desquels on s'installait lorsque nous allions à la plage il y a 45 ans environ.

4)  en noir et blanc

5)  toujours en noir et blanc mais de l'autre côté du phare

6)  les tournepierres à collier  attendent patiemment que la mer redescende  pour fouiller dans le sable humide  ou le goémon à la recherche  de leur pitance.

7)  ils ne bougent pratiquement pas

8)  il était temps que j'arrive à Croac'h Zu à Cléder pour capter les derniers rayons du soleil passant au-dessus des arbres sur la dune.  Vite, vite,  m'installer sur un  rocher relativement plat et facilement accessible,  faire la mise au point avant que les rayons directs ne soient plus là.  j'ai juste eu le temps de faire 2 photos avec le sommet des rochers encore éclairé.

9)  un peu plus tard

10)  un peu plus loin,  où j'ai pu descendre et m'installer  au niveau de l'eau : en me tournant faire l'ouest

j'étais là :

à Santec et à Kerlouan (9 photos)

1) après mon début de matinée à Roscoff que je vous ai raconté l'autre jour, je me suis baladé à vélo l'après-midi par les routes et par les grèves,  pour pasticher Gustave Flaubert  (lui, il passait par les champs et par les grèves  mais bon, c'est devenu difficile de passer par les champs compte tenu de l'urbanisation même si j'ai emprunté quelques bordures de champs, en fait), de Santec.  Je me suis notamment arrêté sur la  dune dominant la grève du Theven pour descendre à pied sur  l'estran découvert par la marée  et me rendre sur l'îlot de Roc'h Kroum  où du fait  de l'érosion marine, pluviale et éolienne une sépulture en coffre datant de l'âge du bronze est visible en haut de la falaise. de nombreuses autres tombes y ont été découvertes (voir Archéologie- Santec - Roc'h Croum et Inventaire archéologique à Santec)

2) Depuis l'îlot de Roc'h Kroum, un panorama de plus de 300°  de la côte santécoise  avec notamment la plage du Theven, l'île de Sieck,  les nombreux rochers du chenal de l'île de Batz  (entre lesquels j'ai slalomé lors d'une navigation de Moguériec à l'île Batz) et l'île elle-même, la pointe de Perharidy. derrière le Corps de Garde. Le morceau de rocher que l'on voit à gauche et à droite du panorama sont  des parties du rocher qui est derrière moi et qui me cache au maximum un angle de 50° à 60°. Pour voir en plus grand ce panorama.

3)  un peu plus tard, depuis le corps de garde, j'aperçois un pécheur qui dérive à bord de son kayak dans le chenal. J'en vois de plus en plus de tels pêcheurs,   taquinant le poisson depuis leur kayak.

4)  le lendemain, les prévisions météo n'étant pas terribles… tout comme mes articulations, je suis parti me balader en voiture plutôt qu'à pied ou à vélo. Je suis parti vers l'ouest où j'aurais bien aimé photographier les chevaux bretons sur la dune de Trémazan avec un peu de vent et éventuellement un petit crachin mais bon, je n'ai pas vu de chevaux… ni de crachin. En revenant, je me suis arrêté à de nombreuses reprises et notamment à Ménéham  à Kerlouan où je ne me suis pas  intéressé au corps de garde entre les rochers (comme ce jour-là) mais plutôt, à la marée montante sur la grève en contrebas.

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9)  Après cet arrêt, en continuant vers l'est, certain[e]s vont deviner où je me suis arrêté… il y a un phare....  ça y est ? vous avez deviné ?  ce sera pour le prochain  article.